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CR Vichy N Buchot
Je me lance, vous êtes prêts. Histoire de vous occuper un peu.
Un départ vendredi matin à 6h15. Taxi Olivier est à l’heure. Parfait, on charge
les sacs rien que 3 pour ma part et mon vélo. Bcp trop de bagages. Oui, je
sais, c’est l’un de mes défauts. Vous me comprenez les filles !!!. Et oui,
je prends tout cela, car s’il fait chaud, s’il fait froid… ne pas oublier
l’antiride, le maquillage….(je blague, je n’en ai pas besoin ! ? ! ) Et oui, on
a tout cela à gérer en +, nous, les filles. Enfin, on charge tout, un petit bisous
à Loïc qui a eu le courage de se lever et c’est parti. On va chercher Pascal.
Pas prêt, étonné de nous voir à cette heure-là. On charge ces bagages et
direction Montourtier, où tout le monde était présent. Petite blague, ici et
là. Départ à 7h comme prévu et c’est parti pour 5 h de route.Le trajet se passe très bien. Bonne ambiance dans la voiture. Arrivés à 12h à
Vichy, nous cherchons où se trouve le site, on tourne ici et là et en faisant
demi-tour une voiture nous klaxonne. Mais, c’est Mika et Christine !!!
Petit arrêt, et c’est parfait, ils nous indiquent la direction. Passage aux
Creps, où nous allons passer notre WE, encore merci, Pascal, pour ce très bon
choix de logement. Nous décidons d’aller sur le site. Ouah, il n’y a pas grand
monde mais c’est très impressionnant. Des gradins de chaque côté, un parc à
vélo énorme, un parc de dépôt de sac immense. Tout est Géant. (Pour ma part,
petite Mayennaise sortie de sa petite campagne) Et là, inutile de dire que je
me suis posée beaucoup de questions : mais qu’est-ce que je fais là ?Nous allons chercher nos dossards. Ce sera le Dossard numéro : 186, pour moi.
Visite du Village, petit repas. Briefing.Retour aux Creps – Préparation et Vérification de mes sacs encore, et encore une fois
de + car demain, il sera trop tard.
Pasta Party, rencontre des autres Mayennais(es) et Lavallois(es)…Nuit très courte, j’essaie de m’endormir mais j’entends les voitures. Il est où, le
calme de la campagne de Saint-Baudelle. Debout à 5h30. Cela va. Petit déj. A 6h
avec en compagnie d’Yvan. Calme, on est déjà dans notre bulle, tout du moins
moi, peut-être qu’Yvan n’est pas encore trop réveillé. (Cela m’étonnerai) Je
n’ai pas encore collé les autocollants numérotés sur moi. Demande qq conseils à
Yvan car l’explication est en anglais, mon niveau d’anglais est vraiment trop
nul, et oui, tu n’es pas le seul, JP. Pas de bol, celui du bras ne colle pas,
j’avais mis de la crème. (Encore une fois, trop novice, la fille). Tant pis, je
verrai sur place, je ne devrai pas être la seule. Arrivés sur le site, nous
sommes pris en charge par un guide qui nous explique le cheminement. Dépôt
vélo, sacs. J’espère que je n’ai rien oublié et puis, qu’importe maintenant il
est trop tard pour faire marche arrière. Nous décidons de faire un petit footing
le long de l’Allier, 3 - 4 accélérations, histoire de… et retour sur le site. Bcp de monde. On
dépose les sacs verts et c’est parti. « Les fauves sont lâchés ». Je
décide d’aller dès le départ dans l’eau. Histoire de prendre qq repères. Nager
à droite à gauche. That is the question. Merci Yvan et Cricri, vous avez eu
raison de m’indiquer qu’il fallait mieux partir à droite. Température de
l’eau : 20.4. Et, bien moi, je l’ai trouvé, un peu + chaude. Résultat, je
suppose, d’avoir été assidue aux entrainements natation au Gué de Selle. Merci
Yvan pour toute la programmation depuis le mois de Mai de ces séances. A
renouveler l’année prochaine, c’est bénéfique, j’en suis certaine.Un petit échauffement et j’essaie de réfléchir encore sur ma position de départ. A
gauche, à droite ? C’était déjà la baston et moi donner des coups, ce
n’est pas mon truc. J’essaie de me placer. Essaie de papoter avec le voisin d’à
côté, la voisine de l’autre, mais personne ne branche. Allez, Nelly, tais-toi
et concentre-toi sur ton départ. Mais, elles sont où les lignes d’eau noire au
fond, toujours en point de mire, longueur après longueur de la piscine et cette
eau si claire. Là, au moins, on est sûr qu’il n’y a pas de chloramines. Tiens,
j’aperçois Yvan au loin, à ma droite, il est déjà dans sa course, tais-toi,
Nelly, ne vas pas le déconcentrer.Départ
Natation : Musique à fond, le décompte est donné et c’est parti. Et comme
je m’y attendais un coup de pied à droite, un coup de bras à gauche. Le cardio
monte, monte, j’ai chaud. J’accélère les battements pour faire part que je suis
là, pour essayer de trouver place. Il faut t-y faire, Nelly. Beaucoup de
question me viennent alors à l’esprit. Mais qu’est-ce que je fais ici, je pense
à Loïc, Thomas et Yoann, non je ne dois pas abandonner. Et oui, quelques fois,
il ne faut pas grand-chose pour virer un peu + à droite ou à gauche pour
trouver la rive et abandonner. (Et en +, je ne faisais que le M) Non, je n’ai
pas le droit de me mettre sur le dos non plus car ce sera la cata. pour
repartir après. Allez, souffle, souffle bien, et lance-toi. La machine à laver
est en route. 400 M de dur et après je trouve + ou - ma nage. Respirant à
droite tous les 2 temps, je n’ai aucun repère car tout le monde est sur ma
gauche. Alors Water-polo obligé de temps en temps. Virage à gauche ouf, la
partie la + difficile, pour moi, est faite. J’arrive à trouver place à gauche.
Le courant m’aide un peu, je positionne ma nage, je double qq personnes, bon
pour le moral. Allez, j’active les battements et c’est déjà fini. Dommage, je
me sentais bien. Maintenant, il va falloir gérer la T1 et le vélo.T1.
Les supportaires sont là. Merci BEAUCOUP. Cela fait du bien au moral. A la sortie
de l’eau, je m’aperçois qu’il reste beaucoup de sac bleu à l’horizon. Etonnée,
mais je ne sais pas trop si j’ai fait un bon temps. Arrivée à mon sac, je
m’aperçois que le sac d’Yvan est déjà parti. Logique. Allez, je ne baisse pas
les bras. Je prends mon sac pour me changer aussi vite que possible. Ma combi.
ne veut pas s’enlever, je m’assoie sur le banc et pas de cadeau pour elle, je
la torture. Une petite pensée à ce moment à Guillaume. Attention, Nelly, ne la
déchire pas, non plus. Je décide de prendre mes chaussures en main car le vélo
est loin. Courir sur l’herbe mouillée tant pis les chaussettes seront
mouillées. Je les ai encore mises malgré les conseils de certains. Et oui, je
bichonne encore mes petits pieds. Loin très loin. Je regarde les numéros mais
où est le n°186. Je ne voyais pas cela aussi loin. Enfin, le voilà. Pose du
dossard, lunette de soleil, casque, chaussures et c’est parti. Courir avec les
chaussures vélo, une montée sur mon vélo avec une souplesse, une aisance
incroyable, non, je blague, il y a du boulot sur ce plan ??? La honte et en
plus les supportaires sont là. C’était géant à recevoir vos encouragements. Un
grand merci.Allez, c’est parti pour 40 kms de vélo. Oui, cela semble ridicule, par rapport aux 90
– 180 kms. Mais, pour ma part, ce n’est pas gagné. Toujours la peur de tomber,
de crever, de rencontrer trop de côtes, toujours aussi sympathiques avec moi.
Les gars m’avaient prévenu que le parcours était très roulant, côte au départ
après cela ira. Mais la côte était
longue très longue et dès le départ. J’avais cru comprendre que c’était à
partir du 5ème mais allez, on gère. Et oui, les gars, je vous
entends rigoler derrière mon dos car, pour vous, j’imagine que c’était
simplement un faux plat montant. Allez, on prend courage et on y va. Tiens, je
double une féminine, Fanny, (à ce moment-là une étoile dans ma tête s’illumine,
une grande pensée à ce moment à toi, Notre Fanny). Cela me rebooste à fond.J’encourage donc cette féminine, et lui demande de s’accrocher, un petit signe de la main
de sa part. Allez GO GO GO.. Rentre dans la course, Nelly. Et, je m’en doutais
que cela allait m’arriver, c’est parti, je ne fais doubler, redoubler,
j’entends de loin le bruit des roues des super pro., et là, je serre à droite,
de peur de gêner. Aucun mot de leur part. Tiens, je double, une autre féminine,
c’est une certaine Julie, maintenant, je lui donne des encouragements mais pas
de bruit, et maintenant c’est Gaëlle. Pareille, j’encourage mais pas de
réponse. Allez, Nelly ne dis plus rien, maintenant, tu te tais et tu pédales.
Tu roules et fais attention à la route. Oui, c’est la cata. Je n’ai jamais
roulé sur des routes aussi abimées. Concentration au maximum. Pourvu que je ne
crève pas. Parcours Plat euh. Pas trop pour moi ? Une autre côte, j’essaie de
passer, de temps en temps, en danseuse, mais des douleurs apparaissent dans les
cuisses et les mollets. Que se passent-ils ? A revoir aux entrainements,
le pourquoi du comment ? Une grande descente, la voix de Pascal, Yvan,
Mika.., résonne dans mes oreilles – Ne freine
pas. Fonce…. Facile à dire. Mais, pas facile à faire. Encore à revoir lors des entrainements.Tiens, Olivier, qui se ballade. Il me dit que je suis bien placée, que je fais une
belle course. Faut-il que je le crois ? . Dit-il cela pour me booster ou
est-ce vrai ? Tiens, maintenant, Manue et Etienne. Ils sont à l’ombre,
sous un magnifique arbre, dans ce magnifique parc, et m’encouragent. Leur grand
sourire me fait du bien. Encore merci. Et là, je me dis mais qu’est ce qu’ils
ont de la chance ! Bref, plus qu’un passage sur cette route difficile et c’est l’Arrivée
Vélo. Ouf, mon Colnago a tenu jusqu’au bout. Merci Loïc, de l’avoir préparé
correctement. Inutile de te dire, que j’étais un peu inquiète lorsque je
l’avais essayé sur la piste du CREPS, le vendredi AM.T2
Les spectateurs sont là. C’est formidable. Des encouragements. Super, je prends.
Je dépose mon vélo, enlève mes chaussures, tant pis, mes chaussettes seront mouillées.
On verra. Allez, je vais chercher mon sac bleu. Bien entendu, le sac bleu 185 (celui d’Yvan) est déjà parti,
encore une fois, logique. Et, j’imagine que cela fait longtemps. Allez, go go
go pour pas perdre trop de temps dans la transition. Pas beaucoup de monde sous
la tente des filles. Erreur de ma part, je ne vide pas mon sac, je prendre
simplement mes chaussures, change de chaussettes. Je remets mes chaussures de
vélo dans le sac, je décide de ne pas prendre ma casquette. Dommage car, sous
la casquette, il y avait…. Et c’est parti. GO Go Go. Déjà le ravito et oui
c’est vrai, c’était aux kms 2. On me donne des tubes, je pensais que cela
n’allait être que de l’eau, j’en prends 2 au cas où, un verre d’eau…. Et c’est
parti. Je remets tous dans ma tri.fontion. Flute, un tube tombe, demi-tour, la
rage mais je n’ai pas envie d’avoir de carton. Le fan club est encore là.
Super. Merci, petite tape dans les mains des enfants de Samuel. J’aperçois
Pascal plus loin, qui me dit : Respire …Respire….Tiens oui, c’est vrai, il faut que je respire ??. Au fait, je suis à combien.
J’ai chaud, c’est vrai mais le soleil est présent donc je pense que c’est pour
cela. Je décide de regarder ma vitesse moyenne. Et là, panique à bord. Les
voyants rouges s’allument…de tous les côtés. Quoi ??? ce n’est pas
possible, tu n’as pas fait cela, Nelly. Tu as osé oublier ta montre dans ton
sac. Mais, oui, je l’avais bien mise dans ma casquette, mais lors de la T2,
elle s’est balladée ici et là. Et là, je me suis dit, et bien maintenant Nelly,
on va voir si tu te connais bien. Je devais courir si possible en 12 - 12.50
sans dépasser les 12.50, conseil d’Yvan. Alors là, je me sentais bien seule.
Mais, No panique – Gérer – Savoir Gérer, tout en étant dans la course. Je me
fais doubler, aîe aîe aîe. Cela fait mal. 1 tour, rien qu’un tour de 10 kms.
Nelly, tu dois réussir à le faire. La cata., en plus, je me rend compte qu’il
n’y a pas d’indication du nbre kms sur la route. Dommage, mais c’est la même
chose pour tout le monde. Je cours au milieu des promeneurs, de joggeuses et
joggeurs. Tiens, les escaliers, sûr, je vais encore faire monter le cardio. A
combien ???? Creuuuuuu. A mon plus grand étonnement, une joggeuse que je
connais, m’encourage. Merci, Christine, cela m’a fait plaisir de te voir ici,
mais il fallait continuer avec moi. Alors, j’en suis où ??? et là je me rappelle que le prochain ravito
était au 5ème. Et c’est parti mais c’est long, long, loin, loin.
Tiens Yvan, de l’autre côté, qui m’encourage, merci, je lui renvoie la pareille.
Ravito. Un peu d’eau et repartir. Incroyable, je commence à doubler.
J’encourage les filles et gars que je double et je leur demande de me suivre,
histoire de ....mais …. Encore une fois, je me dis, tais-toi, Nelly, il n’y a
que toi qui parle ici. Je double une personne qui a une montre et je me permets
de lui demander à quelle vitesse elle court à peu près. Elle me répond que sa
montre n’a pas réussi à capter le GPS. Pas de bol. Une autre et me répond
11.50. Oh là cela ne va pas. J’essaie de
me rebooster un peu. Je vois au loin des filles que me semble pas très en
forme. J’essaie au fur et à mesure de les rattraper. Et cela fonctionne.
Passage du pont. Et retour vers le Village Vichy. Je le vois oui, allez
courage. J’essaie de doubler, il me reste encore 2 filles à doubler, j’y vais
mais cela commence à être dur, très dur. Le fan club est là, super, j’ai
bientôt fini, il reste une fille, pas très loin, mais elle accélère, j’arrive
dans le stade et là, j’essaie de sprinter mais…. Tant pis.A l’arrivée, Yvan m’attendait, (depuis longtemps, j’imagine) nous entendions
notre fan-club toujours autant déchainé, ils ont vraiment été au Top. Un grand
merci, à eux.Ravito final en compagnie d’Yvan qui m’a gentiment attendu, Chocolat, Gâteau au
chocolat….. Et on refait la course.SUPER, c’est fini, contente de l’avoir fait, je vais rechercher mon vélo et retrouver
les fans club pour les remercier.Oui, maintenant, il est certain que je peux dire que je n’ai pas profité de mon
arrivée, même si j’avais l’impression de l’avoir super bien vécue. C’était DEJA
GEANT pour moi d’arrivée avec autant d’encouragement. Mais, après avoir regardé
les autres arrivées, oui c’est vrai je n’en ai pas autant profité. Mais, c’était déjà très fort.Encore une bonne expérience…..que je conseille à tout le monde, Le Challenge Vichy est une course très bien
organisée avec des Bénévoles aux petits soins ….. A refaire !Merci à Loïc, pour sa patience et son écoute, à Thomas et Yoann d’avoir accepté que
leur maman parte pour un petit WE à Vichy, sans eux…Bien entendu, un Très Grand Merci à tous ceux (ils se reconnaitront, bien) qui m’ont
lancé dans cette superbe aventure, même si je n’ai pas fait le Half, comme ils
le souhaitaient, un grand merci à eux pour tous les grands conseils qu'ils m'
ont transmis, sans …, sans eux, je ne sais pas si j’aurai réussi…Enfin, et, surtout, Heureusement que je ne me suis pas lancée sur le Half, Car Imaginé le récit.
A plus, pour de nouvelles aventures 2015 ? ? ?
ET POURQUOI, PAS UN RETOUR A VICHY ? ?
Y AURA-T-IL D’AUTRES MASTRIA-WOMEN OU MEN à vouloir tanter cette superbe
aventure ? THAT IS THE QUESTION ?
Mais, à priori, c'est bien parti pour un retour vers VICHY ?
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