Compte rendu de Pascal sur le marathon pour cette édition des écluses 2012 :

c'est au dernier moment que je me présente au départ, j'ai la trouille car je me suis bloqué le dos plusieurs fois cette semaine et je sais que c'est n'importe quoi de tenter un marathon blessé mais mon team vincenelly est là et compte sur moi; je retrouve JP et Yvan sur la ligne et hop c'est parti, on est à qques pas de Stéphane qui part bon train parce qu'il en a marre de m'entendre parler en courant, km 5: pause pour JP, je me retrouve seul car Yvan s'est sauvé d'où accélération pendant 2 bornes pour revoir le chef, on se présente tous les trois sur le halage et on reste compact jusqu'au semi, JP et Yvan devant et moi derrière! JP est facile on dirait qu'il ne fournit aucun effort pourtant on est en 4mn 45 au kilo,
à partir du semi c'est plus dur Yvan est^passé derrière et on a ralenti un peu puis au ravito du 27 il sort par l'arrière, on fait un bilan au ravito suivant: il est cuit et on continue à 2; au 30ème le mal de dos s'accentue et je commence à trouver que les ravitos sont trop éloignés les uns des autres, je sens que JP ralentit pour m'attendre, j'ai mal aux cuisses car le halage est défoncé; au 33ème je dis à JP d'aller chercher Stéphane s'ilpeut car moi je vais devoir lever le pied, et il le fait! il s'éloigne comme si il n'avait pas encore couru: trop fort Zlatan,il reverra Stéphane dans Laval.
il me reste plus qu'à passer en mode IM: je compte les foulées du pied gauche pour oublier la douleur et l'envie d'arrêter,
les encouragements je les perçois encore mais je ne relève plus la tête, maintenant c'est concentration maximale pour ne pas laisser trop de temps filer: au final 3h28, 5mn derrière JP, 3mn derrière Stéphane et devant le chef qui a pris cher aussi (on s'est consolé avec une bière), comme quoi les sorties longues c'est bidon, c'était très sympa et j'espère que je n'ai pas fait trop de dégâts à  mon nerf sciatique,
 après il faut bien aborder les sujets qui fâchent, OK je ne suis plus mastriate et on peut me soupçonner de partialité mais qu'est-ce que c'est que ce chrono de 2h58 sur un halage défoncé où les jambes deviennent dures comme des steaks de la cantine? à quoi ça ressemble d'humilier ses camarades d'entraînement sans cesse ? ce Fouliquen n'a rien d'humain, faut le vendre à Ernée et vite fait parce qu'il va finir par taquiner Etienne à force de progresser!
Immense coup de chapeau donc à Olivier et aussi à la championne Nelly "doudou" Buchot pour son score digne de félicitations, l'année prochaine elle passe sur 100 bornes et Romain aussi d'ailleurs,mais ça c'est un scoop

C’est une journée très ensoleillée qui s’annonce dès le matin.

Benoît, Pascal et moi arrivons devant le parc à vélo en bambou et là grosse surprise pas possibilité de rentrer avec un sac dans le parc, super galère. Nous sommes obligés de tout vider à l’entrée du parc, faire des allers – retours. Bref ça commence bien.

Une fois les 550 engagés installés dans le parc nous allons à 10h devant l’écran géant écouter le briefing déjà en plein soleil, sous la combi la T° monte… Entre temps, Benoît est parti en catastrophe se faire marquer car il a dû être oublié…

Nous prenons ensuite la direction de la plage et nous nous mettons à l’eau et là surprise… il y a de la méduse qui nagera avec nous. Heureusement Pascal est prévoyant et nous a prêté du « médusyl » donc pas de risque !

L’hélicoptère est prêt, les pom-pom girl aussi et PAN c’est parti ! 1,9 km dans une eau très bonne, un peu de vagues mais tout se passe bien. Je sors en même temps que Manu Rousseau et Régis MAHE pour l’anecdote. Pensant gagner du temps, je décide d’enlever la combi dès la sortie de l’eau pour ne pas avoir à courir avec 200m  pour rejoindre le parc. Mauvais choix je me mets du sable partout sur les mains sur la tête…

C’est parti pour le vélo : 3 boucles de 31 avec des allers-retours sur une même route. Le parcours est très roulant au départ puis cassant au milieu avec quelques bosses assez raides et un revêtement chaotique, forcément à faire 3 fois ! Pour l’occasion et vue la chaleur un ravito bien apprécié sur le vélo avait été installé. Après 2 tours où je ne m’économise pas vraiment je décide de lever le pied dans le 3^e car je commence à sentir les effets de la chaleur et les cuisses qui commencent à gonfler un peu. Je vois également Pascal, qui, fidèle à son habitude, fait un gros vélo et remonte sur moi.

T2 se passe bien, je prends le temps de boire et de me ravitailler un peu et c’est parti pour un semi-marathon qui s’annonce étouffant. En effet, sur le 1^er km, un point de côté aucune sensation, l’impression d’être dans un four, je décide de marcher un peu et me dis qu’il reste encore 20km. Après la petite marche d’une minute et le point de côté parti, je recommence à courir et là miracle les sensations commencent à être au rdv. Après plusieurs arrosages, épongeages, je retrouve des forces et je commence à doubler des concurrents à pieds, ça motive. Je me dis alors que j’ai bien fait de ne pas avoir tout donné à vélo car dans le 3^e tour à pied beaucoup de concurrents étaient au ralenti. Je profite de l’occase pour remonter pas mal d’entre eux.

J’oubliais, l’organisateur nous avait réservé des parties de course à pied dans le sables dont les 300 derniers  mètres.

Bref comme d’habitude à la fin j’étais exténué mais qu’est ce que c’est bon.

Bravo aux organisateurs pour cette superbe ambiance tout au long du parcours, triathlon très festif (dj’s…) paysage super, un triathlon qui marque aussi les esprits et les corps et pas qu’au niveau du bronzage…

Résultats sur 550 engagés et 436 finishers:

54      PELLERIN BENOÎT ASPTT ANGE 05:08:23

90      GALLOYER SÉBASTIEN MASTRIA 53 05:19:21

197    DURAND PASCAL ES NANTERR 05:40:26

Séb.